Ce vendredi, le procureur de la République a confirmé à France Bleu La Rochelle le décès d’une fillette de 10 ans, percutée par une voiture alors qu’elle faisait du vélo avec un groupe de 12 enfants mercredi dernier sur une avenue de La Rochelle.

L’enquête de flagrance a été étendue à la qualification d’homicide involontaire par conducteur de véhicule à moteur Crédit : GUIZIOU FRANCK / HEMIS VIA AFP
La fillette de 10 ans, percutée par une voiture conduite par une octogénaire alors qu’elle circulait à vélo mercredi sur l’Avenue Coligny à La Rochelle au sein d’un groupe de douze enfants, est morte, a indiqué le procureur de la République, à France Bleu La Rochelle ce vendredi, confirmant une information de Sud Ouest. Arnaud Laraize précise que l’autopsie aura lieu ce vendredi après-midi.
Le parquet de La Rochelle avait annoncé jeudi après-midi que l’enfant se trouvait en état de mort cérébrale et avait exprimé ses profondes condoléances à la famille de la victime. Il avait précisé que parmi les autres enfants percutés par l’automobiliste de 83 ans, une autre enfant de 10 ans était toujours dans un état grave, hospitalisée à Poitiers. Un autre enfant de neuf ans, d’abord transféré à La Rochelle en urgence relative, a été transféré à Poitiers en observation. Seule une enfant de 11 ans, hospitalisée à La Rochelle en urgence absolue, connaissait une amélioration de son état de santé, selon le parquet.
La conductrice n’a toujours pas été entendue
Internée en psychiatrie, en unité spécialisée, la conductrice de 83 ans mise en cause dans l’accident n’avait toujours pas pu être entendue jeudi après-midi, selon le procureur de La Rochelle.
L’enquête de flagrance, ouverte dans un premier temps pour blessures involontaires par conducteur de véhicule, a été étendue à la qualification d’homicide involontaire par conducteur de véhicule terrestre à moteur.
Lors d’un point presse ce jeudi, la rectrice de Poitiers, Bénédicte Robert, a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute composée de médecins, psychologues et infirmiers pour les enfants et le personnel éducatif de l’école où ils sont scolarisés, ainsi que pour l’école maternelle proche, fréquentée par certains frères et soeurs des enfants blessés. « C’est important que les élèves, les personnels puissent s’exprimer à l’occasion de ce drame », a-t-elle assuré.
Eloi Lachenaud avec Sud Ouest, La Montagne et l’AFP