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Le vendredi 7 juin, la flamme olympique sera transportée vers les Antilles à bord de l’un des trimarans les plus rapides au monde. Des navigateurs célèbres piloteront le bateau, accompagnés de quatre autres personnalités.

Marie-José Pérec pose avec la lanterne olympique, le 8 avril 2024.  JULIEN DE ROSA / AFP

Si les participants s’attendaient à une croisière tranquille, ils se trompaient. L’arrivée a été joyeuse mais déjà sportive pour les équipiers d’Armel Le Cléac’h : Marine Lorphelin, Miss France et médecin, Marie-José Pérec, Alexis Michalik et le chef étoilé Hugo Roellinger. Ces quatre personnalités vont suivre une formation intensive à la voile, une semaine avant de mettre le cap sur les Antilles avec la flamme olympique, scellée dans le cockpit de ce maxi trimaran de 32 mètres de long, dirigé par deux skippers renommés.

Départ de Brest

Le voyage promet d’être impressionnant à bord de ce trimaran volant, qui offre des couchettes mais peu de confort. Une fois au port, la formation continue avec des techniques de survie. La traversée de l’Atlantique est risquée et les stagiaires doivent se préparer au pire. En cas de problème, un plan B est prévu avec un avion. Le vendredi 7 juin, la flamme olympique partira de Brest (Finistère) pour une aventure sans précédent.

La flamme ne doit pas s’éteindre

Les 15 et 16 juin, le trimaran accueillera Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, l’ancienne escrimeuse Laura Flessel, la nageuse Coralie Balmy, le skipper Kéni Pipérol-Dampied et le surfeur Thomas Debierre pour une traversée vers la Martinique.

« La course au large n’est pas une discipline olympique, mais avec ce périple, nous allons aussi démontrer notre savoir-faire, » a déclaré Armel Le Cléac’h à l’Agence France-Presse. « C’est une fierté de traverser avec ce bateau et cet équipage de renom, qui représentent également l’expertise française. »

L’objectif sera de faire traverser la flamme olympique sans dommage. Abritée dans une lanterne, elle sera placée « dans la cellule de vie, très protégée. Ceux qui ne seront pas de repos auront toujours un œil dessus », précise Armel Le Cléac’h.

« Nous serons un peu les gardiens de la flamme, et nous devrons veiller à ce qu’elle reste allumée tout le trajet », ajoute Marie-José Pérec. Pour l’ancienne athlète, « accompagner la flamme en Guadeloupe est un vrai symbole ». « Les gens vont avoir un bout des Jeux, et cela, c’est extraordinaire », poursuit la triple championne olympique. « Quand on dit que les Jeux sont ceux de la France, avec un geste comme celui-ci, cela devient une évidence. »

Romain ZIEGLER avec FranceInfo et le Monde