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Quatres enseignants du collège Paul-Bert de Drancy ont subi des menaces de mort. Plusieurs membres du personnel de l’établissement ont déposé un droit de retrait jeudi 6 juin 2024.

PARIS, FRANCE - JANUARY 25: Bianca Li assiste au "Diner De La Mode" as part of Paris Fashion Week at Palais de Tokyo on January 25, 2024 in Paris, France. (Photo by Pascal Le Segretain/Getty Images) (Photo by PASCAL LE SEGRETAIN / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP)

Photo prise par Adrien Nowak de l’agence Hans Lucas pour l’AFP de collégiens qui sortent de leur établissement scolaire

Ce jeudi après-midi, des personnels du collège Paul-Bert de Drancy en Seine-Saint-Denis ont déposé un droit de retrait suite aux menaces de mort dont ont été la cible quatre enseignants de l’établissement. D’après les informations divulguées par Le Parisien, ces menaces auraient été postées via le réseau social Snapchat.


Toujours d’après nos confrères, des étudiants ont été identifiés dans le post sur lequel apparaît une photo de plusieurs professeurs, prise le 14 décembre 2023. Ils manifestaient afin de réclamer l’embauche d’un conseiller principal d’éducation et d’assistants d’éducation. « Pour la vie scolaire, les violences physiques et psychologiques sont usantes. Il n’est pas possible pour eux d’exercer leur métier correctement », revendiquaient-ils.

Le collège obligé de fermer ses portes

Deux visages auraient été entourés de rouge sur la photo, selon Le Parisien, avec un message offensant à l’égard de plusieurs enseignants : “Demain madame X morte, madame X morte, X morte, X mort”. L’élève qui a partagé ces menaces, sous le pseudo “le tueur”, rapportent certains élèves, assure savoir où habitent les enseignants et à quelle heure ils finissent leur journée de travail.

Face à cette situation choquante, le collège Paul-Bert a été contraint de fermer ses portes. D’après le rectorat de Créteil, ayant communiqué avec nos confrères, les quatres professeurs ont porté plainte jeudi 6 juin dernier et bénéficieront de la “protection fonctionnelle”.

Par Hannah Maline, avec 20 minutes