Inter / Pol

Société

Sport

Culture

Reportages

Flash

Le chef de l’État s’est exprimé au 20h de TF1 et France 2. Gaza, européennes, Ukraine… on vous résume les grandes lignes.

Le président français Emmanuel Macron arrive pour assister à une cérémonie commémorative de la libération de Bayeux, dans le cadre des cérémonies marquant le 80e anniversaire du débarquement allié de la Seconde Guerre mondiale en Normandie, à Bayeux, dans le nord-ouest de la France, le 7 juin 2024. Benoit Tessier / PISCINE / AFP

Le Président de la République répondait hier, jeudi 6 juin, aux questions des journalistes de TF1 et France 2 Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix. Un rendez-vous qui n’a pas été au goût de tous. En effet, à trois jours des élections européennes, l’opposition s’est empressée de saisir l’Arcom (ancien CSA), qui avait d’ailleurs appelé au « respect des règles de temps de parole« . Emmanuel Macron s’était défendu en répondant « J’ai du mal à comprendre en quoi parler du Débarquement, parler de ce qui se passe en Ukraine et en Russie, parler de ce qui se joue avec ces élections européennes, c’est ne pas être dans mon rôle« , avant d’ajouter « parler au moment des européennes, c’est essentiel » pour le pays et « la vie de la nation« , « c’est aussi mon rôle« .

À l’occasion des 80 ans du débarquement de Normandie, le chef de l’État a tenu à remercier les vétérans : « Merci à nos anciens combattants et aux vétérans de nos alliés, qui ont fait en sorte que l’on puisse parler de liberté aujourd’hui« . Il s’est également exprimé sur l’absence de Vladimir Poutine, en affirmant qu’  « il s’est passé une rupture en 2022 » lorsqu’il a lancé « une guerre complète« , avant d’ajouter que la Russie a « foulé le droit international« .  Il a par ailleurs salué la réaction du public, qui a chaleureusement applaudi le président Ukrainien Volodymyr Zelensky. M. Macron a annoncé de nouvelles aides à Kiev, comme l’envoi de cinq nouveaux avions de combats et un programme de formation de pilotes « d’ici la fin de l’année« , ainsi que la cession de mirages 2000-5.

 

Situation à Gaza

Sur la situation à Gaza, le chef de l’État a répété qu’il souhaitait « un cessez-le-feu le plus tôt possible« , en rappelant que cette position avait été prise dès le mois d’octobre. Il a également affirmé de Benyamin Netanyahou était un interlocuteur « légitime« , avant d’ajouter qu’il n’était pas « raisonnable » de reconnaître un état Palestinien. « Cela n’aura pas d’effet sur Benyamin Netanyahou« , a-t-il dit, jugeant que ce n’est pas « la bonne réponse » et pas « le bon moment« . « La position de la France, c’est la condamnation implacable des attaques du 7 octobre, c’est la demande de libération des otages, c’est la promotion du cessez-le-feu et de la solution à deux États« , a résumé le Président.

 

Élections européennes

Emmanuel Macron a enfin appelé les Français à aller voter le 9 juin. « C’est très important » a-t-il insisté, avant de faire un parallèle avec les Britanniques qui ne se sont pas rendus aux urnes pour le Brexit et s’en sont « mordus les doigts« . Il a également évoqué la montée de l’extrême droite en Europe, appelant les Français à « protéger la France » et l’aider à « être plus forte en Europe« . « Si demain la France envoie une très grande délégation d’extrême droite, si d’autres pays le font, l’Europe peut se retrouver bloquée. Face à tous ces défis, est-on plus fort Français ou Français-Européen ? Moi j’ai la réponse« , a-t-il lancé. Le président de la République a finalement conclu en affirmant que « la liberté, la démocratie, c’est comme l’Europe, c’est un combat de chaque jour. Ceux qui pensent que c’est acquis et qu’on peut faire n’importe quoi se trompent.« 

 

Jeanne Longuet, avec RMC