Le président a également pu échanger avec les familles des deux agents tués lors de l’attaque du fourgon dans l’Eure.

Emmanuel Macron a rencontré mercredi deux agents pénitentiaires blessés. Sarah Meyssonnier / REUTERS
Emmanuel Macron a rencontré mercredi deux agents pénitentiaires blessés, ainsi que les familles des surveillants pénitentiaires Fabrice Moello, 52 ans, et Arnaud Garcia, 34 ans, tous les deux tués lors d’un guet-apens ultra-violent mi-mai à un péage dans l’Eure. Celui-ci avait permis l’évasion du détenu Mohamed Amra.
En marge d’une cérémonie pour le 80e anniversaire du Débarquement à Caen, le chef de l’État a salué deux des trois agents blessés, l’un portant le bras en écharpe, l’autre en fauteuil roulant, a constaté un journaliste de l’AFP. Un hommage national avait été rendu à Caen par le premier ministre Gabriel Attal le 22 mai aux deux agents tués.
Un des agents pourrait être amputé
« On a encore deux de nos collègues qui sont hospitalisés, dont l’un qui potentiellement pouvait être amputé d’un membre », indiquait mercredi matin sur BFMTV Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat de surveillants pénitentiaires Ufap-Unsa.
« Les nouvelles ne sont pas forcément très réjouissantes pour le moment, on est toujours suspendu à la suite de ce qui va leur arriver », a-t-il poursuivi.
« On est conscient que ce qu’ils (les blessés) ont vécu dans cette affaire-là n’aurait jamais dû arriver si tout le monde avait pris ses responsabilités au moment où il fallait, et peut-être aussi avoir transmis les informations qu’il fallait transmettre au moment où elles devaient être transmises », a ensuite regretté Wilfried Fonck. Il a également déploré le recours important des détenus au téléphone portable.
Par Flavian BONNEAU et AFP