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Un homme est mort après avoir été infecté par la souche H5N2 de la grippe aviaire au Mexique, a annoncé mercredi l’OMS. Le ministère mexicain de la santé a assuré qu’il n’y avait « pas de risque pour la population », les scientifiques surveillent une potentielle mutation du virus qui permettrait une transmission entre humains.

 

PARIS, FRANCE - JANUARY 25: Bianca Li assiste au "Diner De La Mode" as part of Paris Fashion Week at Palais de Tokyo on January 25, 2024 in Paris, France. (Photo by Pascal Le Segretain/Getty Images) (Photo by PASCAL LE SEGRETAIN / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP)

Photo d’une poule dans un élevage à Mexico. Des cas de H5N2 avaient été détectés en mars chez des volailles d’élevage au Mexique. Photo Sipa / Mourad Allili

Un premier cas mondial de décès humain dû à la grippe aviaire de type H5N2 a été attesté au Mexique, a annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « Il s’agit du premier cas humain confirmé en laboratoire d’infection par un virus de la grippe A (H5N2) », a souligné l’organisation onusienne dans un bulletin épidémiologique. La souche H5N2 est différente de celle (H5N1), et pour laquelle trois cas humains ont été rapportés.

 

Âgée de 59 ans, la personne est décédée le 24 avril dans un institut spécialisé de la capitale mexicaine quelques heures après y avoir été hospitalisée, a indiqué cette source. Le ministère mexicain de la Santé a précisé qu’il s’agissait d’un homme. Le patient avait développé le 17 avril de la fièvre, un essoufflement, de la diarrhée, des nausées et un malaise général, a indiqué l’OMS, à qui le cas a été notifié le 23 mai.

 

Une contamination mystérieuse 

La personne n’avait eu « aucun contact » connu avec des volailles ou d’autres animaux mais souffrait déjà de multiples problèmes de santé, a souligné l’OMS. Elle avait développé le 17 avril de la fièvre, un essoufflement, de la diarrhée, des nausées et un malaise général, avant de mourir le 24 avril. Aucun autre cas humain de H5N2 n’a été rapporté à ce stade et « il n’y a pas de risque pour la population », a souligné le ministère de la Santé. L’OMS a jugé ce risque « faible ».

 

Ce décès intervient après la découverte en mars de cas de H5N2 chez des volailles d’élevage dans l’État du Michoacan, qui borde l’État de Mexico où vivait la victime. D’autres cas de H5N2 avaient ensuite été identifiés le même mois chez des volailles à Texcoco, dans l’État de Mexico, et en avril à Temascalapa, dans le même État.

 

À ce stade, « il n’a pas été possible d’établir si ce premier cas humain est lié à la récente flambée épidémique chez des volailles », a toutefois précisé l’OMS. Il s’agit de la « première infection par le virus H5 aviaire chez une personne signalée au Mexique », a-t-elle indiqué.

 

Romane Laferté