Suite aux témoignages de huit femmes, en novembre 2021, accusant l’ancien présentateur du journal télévisé de TF1 de violences sexuelles, Patrick Poivre d’Arvor avait porté plainte pour diffamation contre le quotidien Libération.

Photo prise par Valéry Hache pour l’AFP lors du dernier meeting de campagne à Nice le 5 juin 2024
Il n’y aura finalement pas de suites judiciaires. L’ex-présentateur vedette du JT de TF1 PPDA, qui avait porté plainte pour diffamation contre le journal Libération après une enquête sur des accusations de violences sexuelles à son encontre, s’est désisté de ses poursuites. La plainte visait les journalistes Anne Diatkine et Jérôme Lefilliâtre, auteurs de l’enquête publiée le 8 novembre 2021 dans laquelle huit femmes témoignaient contre l’ancien journaliste, dont sept à visage découvert, et Dov Alfon, directeur de la rédaction de Libération. Les avocats de PPDA n’ont pas encore réagi.
PPDA, 76 ans, s’était déjà désisté en avril 2023 d’une plainte pour diffamation contre le Parisien après les révélations de la plainte pour viols de l’autrice Florence Porcel à son encontre. L’homme a été mis en examen le 19 décembre 2023 pour l’un des deux viols qu’elle dénonce, datant de 2009, et placé sous le statut de témoin assisté pour le premier, en 2004, car L’information judiciaire visant Patrick Poivre d’Arvor, ouverte fin 2021, a été élargie à deux viols et une agression sexuelle commis entre 2007 et 2018 et dénoncés par trois femmes différentes, tandis que les plaintes ou témoignages de 19 autres ont été classés, a indiqué le parquet de Nanterre à l’AFP fin février. L’ancien présentateur de TF1, qui conteste fermement les nombreuses accusations, a été interrogé à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête préliminaire par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Une première enquête préliminaire ouverte après la plainte de Florence Porcel avait déjà été classée sans suite en juin 2021, majoritairement parce que les faits dénoncés étaient prescrits.
Daphnée Cataldo, avec Libération et AFP