Dans son communiqué, la Maison Blanche veut que « cette guerre se termine » et voit cet accord comme un « point de départ essentiel ».

Des colonnes de fumée s’élèvent à la suite d’un bombardement israélien sur al-Maghazi dans le centre de la bande de Gaza le 6 juin 2024, dans le cadre du conflit actuel entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. Bashar TALEB / AFP
Joe Biden et seize autres dirigeants, principalement d’Europe et d’Amérique latine, ont exhorté jeudi 6 juin le Hamas à accepter l’accord de cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza, qui est actuellement en discussion. « Il est temps que cette guerre se termine et cet accord est un point de départ nécessaire », a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué. Les dirigeants de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, du Canada, de l’Argentine, du Brésil et de Colombie figurent également parmi les pays qui appellent à un cessez-le-feu.
« En ce moment décisif, nous appelons les dirigeants d’Israël ainsi que du Hamas à faire tous les compromis finaux nécessaires pour conclure cet accord », peut-on aussi lire dans le communiqué. Cet accord de cessez-le-feu, présenté par Joe Biden vendredi, propose de mettre fin à la guerre dans l’enclave palestinienne avec le retrait de l’armée israélienne, la libération des otages encore détenus dans la bande de Gaza mais aussi la reconstruction de l’enclave.
Mathis LEVY-MARHIN, avec Franceinfo et AFP